Réveil à 5h20, petit dèj, et à 6h20 on est en train de descendre à la frontale d'une vingtaine de mètres sous le refuge pour prendre la piste 'directe', alors que tous les autres groupes prennent la route qui fait le grand tour par le haut. O s'arrête boire un peu et Isabelle laisse tomber le bouchon de sa bouteille récupéré le soir avant, bouchon qui glisse vers le bas sur la neige bien gelée ... aarghh ... nous remplissons les autres bouteilles disponibles et buvons ce qui reste. Quand on rejoigne les autres groupes, environs deux heures plus tard, on se dit bien content d'avoir fait cette choix. Il y a des groupes de raquettistes qui montent encordés, sur la traces des skieurs, bien sûr, en général plutôt doucement, et qui ne s'arrêtent pas, comme les skieurs, pour laisser passer les plus rapides. Le spectacle d'une cordée qui voulait en passer un autre était à voir ... L'arrivé au soleil, peu avant de rejoindre le Glacier du Grand Paradis et le flux qui montait du ref. Vittorio Emanuele, est l'occasion pour une deuxième petite pause: boisson (pas mal le thé au citron du refuge), lunettes, crème, etc. Michal repart tout de suite, les autres suivent, alors que moi je perd du temps avec je ne sais plus quoi. En un peu plus haut j'en perd encore pour quitter la veste et puis pour sortir la casquette. Bérengère fait de même, et on se retrouve ensemble. Il paraît qu'elle aime mon rythme ... Dernier raidillon, je retrouve Laurent, du CIHM, et finalement nous arrivons là ou on laisse les skis. Comme attendu il y a la foule. Il nous faut deux heures, dont environs une heure 45 min d'attente, pour faire la petite traversé qui même à la Madonne. A posteriori on aurait du aller à l'autre Madonne qui est sur le vrai sommet 50 m plus loin. Au retour il n'y a plus beaucoup de monde, mais en tout cas la montagne est grande. Pause déjeuner sur le glacier de Laveciau ... mais qu'est-ce qu'il fait chaud quand on ne bouge pas! Un peu plus tôt on a admiré deux qui étaient pas loin de sortir la face nord. La neige est bonne et on se fait grand plaisir. On est repassé par le bas, donc petite remonté pour arriver au refuge. On laisse la neige pourrie de la petite route et on coupe par l'erbe. Au refuge, petite bière, encore un peu à manger, puis un repos bien mérité. Le soir, penne alla bolognese, rôti avec purée, fontina ou flan.
